Politricard Lyrics & Tabs by Soklak

Politricard

guitar chords lyrics

Soklak

Album : 1977PlayStop

Les technocrates jactent leur discours politiquement correct
Quand ils passent aux actes tes libertés s’éjectent
Le marteau du juge tombe mais c’est des mômes qu’on condamne

Alors qu'à cette heure-ci Jacquot et sa blonde devraient être en cabane (ou en cavale)
Une fois à l’Elysée leurs belles promesses se font la malle
Comme la virginité d’une fille de ministre un soir de bal
Réceptions fastueuses et garden-parties
Y a foule au buffet, les portées de gorets sont de sortie
Ils éradiquent la misère en tenant leurs paupières closes
Tandis que le bras de la justice s’ankylose devant leurs biz
Institutions pourries à la base, c’est nous que l'État baise
On y égare des cases tandis qu’eux fument leurs barreaux de chaise
Y a de plus en plus de peuple devant les Restos du Coeur
Putain quelle triste époque de laquelle j’suis chroniqueur
La France: un pays libre où fisc, proc' et flics sont les macs

Y a de plus en plus de peuple devant les Restos du Coeur
Putain quelle triste époque de laquelle j’suis chroniqueur
La France: un pays libre où fisc, proc' et flics sont les macs
Et tout ce beau monde réuni t’entube un max
Croyant résoudre leurs problèmes en augmentant les incarcérations
A l’aide d’un État policier qui méprise nos générations
Ils bâtissent des prisons, recrutent des matons
Et à la moindre protestation, t’enferment pour rébellion
Tous impliqués de haut en bas, pas de transparence des comptes en Suisse
Jouissant de la clémence de la justice de père en fils
Pense à leur dire de préférer la profondeur du silence
A la superficialité de leur jactance dégueulasse
Des palabres anesthésiantes en guise de poudre aux yeux
Jouant les bons samaritains car c’est nous la poule aux œufs
D’or (dors) et ne te réveille surtout pas, c’est ce qu’ils veulent
Volubile car je dresse un constat de foutage de gueule
D’un côté une élite qui s’en fout plein la cantine
De l’autre le peuple cantonné à se coltiner les miettes
S’alcoolisant la tête, cotisant pour des retraites anorexiques
Notion de révolte qu’on avorte car Big Brother nous guette
Les murs ont des oreilles et les plafonds des caméras
Y’a des flics par centaines qui augmentent la paranoïa
Y a trop d’interdictions dans not' panorama
Donc j’crie “Viva Revolución!” en stéréorama
Succession de gouvernements qui magouillent tous en falsch
Les poches pleines de fraîche au cas où un juge se fâche
Au resto ça s’esclaffe comme une équipée d’bidasses en perm'
Et les ardoises tirées par la tignasse, la populace les paye
On reste esclaves de leurs changements de direction
Ainsi que d’un patron à qui tu chines une augmentation
Tout ça pour acheter un écran Trinitron
Et s’farcir en boucle à la télé des tripotées de cons
J’aime pas les dictateurs et autres illuminés de mon derche
Quand je les entends parler, je me dis qu’ils tendent des perches
A Mister de la Tourette qui sommeille en moi
Et j’insulte mon téléviseur à chaque fois que je les vois
On n’fait pas la fête le soir du résultat des votes
C’est juste un proxénète au contrôle du ruban d’asphalte
Sur lequel on marche
Comblant leurs déficits à la sueur de nos tronches
Turbiner à la race pour finir entre quatre planches
Paye-moi au black j’veux pas cotiser pour l’salaire d’un flic
Qui s’applique à donner à son taf une tournure politique
Qui va suspecter mon pote parce qu’il a le teint un peu trop mat
Et appliquer à la lettre les consignes de ces bomboclats

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